воскресенье, 24 июня 2007 г.
A Bagdad, des militaires américains en patrouille sont tombés par hasard sur une scène d'horreur.
Au détour d'un chemin, en regardant derrière une porte entrouverte, "il ont découvert de nombreux petits corps étendus sur le sol", rapporte le sergent Mitchell Gibson. "Ils ont d'abord cru qu'ils étaient tous morts, et ont lancé une balle dans leur direction. L'un des enfants a alors levé la tête avec difficulté, les a regardé, et est retombé lourdement sur le sol. Ils (les militaires) se sont exclamés : "Oh ! Ils sont en vie", et sont entrés dans la pièce".
A l'intérieur de ce qui était en fait un orphelinat pour enfants en difficultés (retards mentaux, troubles physiques), géré par le gouvernement, les soldats ont trouvé d'autres enfants, attachés à leur lit, le corps décharné. Cela faisait plus d'un mois que ces orphelins -24 petits garçons- vivaient dans ces conditions, à peine nourris et retenus par des liens.
"Ils étaient si maigres que vous pouviez compter leurs os, ils n'avaient plus aucune énergie, plus d'expressions sur le visage", rapporte le sergent Michael Beale.
"Ils étaient attachés, nus, couverts de leurs excréments, et les trois personnes chargées de veiller sur eux étaient dans la cuisine en train de se faire à manger, alors qu'ils ne nourrissaient pas les gamins", s'indigne le lieutenant Stephen Duperre.
Dans la cuisine, les soldats ont découvert des étagères couvertes de nourriture, et dans un placard, des vêtements neufs, jamais portés. Au lieu de les donner aux garçons, le personnel de l'orphelinat revendait tout au marché noir.
Le bureau du directeur de l'établissement était propre et bien rangé, rien à voir avec les pièces où les enfants subissaient leur calvaire.
Il a fui, ainsi que deux femmes censées prendre soin des orphelins. Seuls deux gardiens ont été appréhendés.
A ce jour, une semaine après cette terrible découverte, les enfants sont soignés dans un autre orphelinat. Ils vont beaucoup mieux.
Après examen, il ressort qu'ils étaient en train de dépérir, privés de tout contact humain. Seul un des orphelins sait parler, il est donc impossible de vraiment savoir tout ce qu'ils ont enduré.
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